L’un est bordélique, l’autre psychorigide

Accepter l’autre est souvent source de difficultés. On peut croire que faire un effort suffirait… Mais cela mène aisément à un dialogue de sourds : « Tu peux pas ranger un peu ? », suivi d’un « Mais qu’est-ce que ça peut te faire, détends-toi ! »

Car il s’agit de tout autre chose. Avez-vous remarqué que, lorsqu’il s’agit de partir en vacances, certaines personnes ont besoin de tout anticiper, les déplacements, hébergements, sorties, restaurants, etc., alors que d’autres prennent juste un sac à dos ? Bien entendu, on peut se contenter de dire que chacun fait ce qu’il veut. Et partir ensemble en vacances, lorsqu’on les aborde si différemment, risque d’être fort conflictuel.

Le besoin d’organiser

Regardez maintenant la question sous cet angle : la personne qui a besoin de tout organiser le fait parce que ça la rassure. Le flou, l’imprévu, sont des sources de stress. Au contraire, essayez de pousser quelqu’un à planifier alors que, justement, anticiper accroît son stress ! Pour autant, est-ce que ça veut dire que l’un va passer de plus mauvaises vacances que l’autre ? Il s’agit plutôt de laisser organiser ceux qui en ont besoin, et de ne pas charger de contraintes ceux qui ont besoin de souplesse.

A l’écoute de l’autre

Comme dans le cas de la rencontre entre introverti·e et extraverti·e (voir ici), considérer a priori que l’autre agit et réagit comme nous est une erreur de raisonnement qui peut conduire à bien des malentendus, des difficultés à vivre ensemble.